Résilier son assurance récolte après un sinistre météo agricole à granville

La région de Granville, située en Normandie, est reconnue pour son agriculture diversifiée, allant du maraîchage à l'élevage. Cette richesse agricole est cependant soumise à la dure réalité des aléas climatiques, des événements imprévisibles qui peuvent anéantir des récoltes entières et menacer la stabilité financière des exploitations. Les agriculteurs de Granville, comme ailleurs, sont conscients de l'importance de l'assurance récolte pour se prémunir contre ces risques. Mais que faire après un sinistre ? La question de la résiliation de l'assurance récolte après un événement climatique majeur se pose alors avec acuité. Cette décision, loin d'être anodine, soulève des interrogations complexes sur les droits, les obligations, et surtout, les alternatives disponibles pour garantir la pérennité de l'exploitation agricole. Analyser sa situation, comprendre son contrat et explorer les options s'avèrent cruciaux pour faire le bon choix.

La météo à granville : un défi constant pour l'agriculture locale

L'agriculture occupe une place centrale dans l'économie de la région de Granville, façonnant le paysage et contribuant à la vitalité du territoire. La diversité des exploitations agricoles, allant des petites exploitations familiales aux entreprises agricoles de plus grande envergure, témoigne de la richesse et de la complexité du secteur. Le maraîchage, en particulier, prospère grâce à la proximité de la mer et à un microclimat favorable. L'élevage, qu'il soit bovin ou ovin, est également une composante essentielle de l'activité agricole locale, soutenant la production laitière et de viande. La spécificité du terroir granvillais, avec ses sols fertiles et ses conditions climatiques particulières, influence les pratiques agricoles et les types de cultures privilégiées. La prise en compte des risques liés aux aléas climatiques est donc une nécessité impérieuse pour assurer la viabilité économique et la pérennité des exploitations agricoles à Granville. L'impact direct de la météo sur les rendements, la qualité des productions, et par conséquent, sur les revenus des agriculteurs, est indéniable.

Présentation de granville et de son agriculture diversifiée

Granville, nichée sur la côte normande, jouit d'un climat océanique tempéré. Ce climat, bien que présentant des avantages pour certaines cultures, n'est pas exempt de risques pour l'agriculture. Les cultures les plus courantes dans la région comprennent les légumes de plein champ, tels que les carottes, les poireaux, les salades, et les cultures fourragères destinées à l'alimentation du bétail. L'agriculture à Granville est intrinsèquement liée aux variations climatiques, ce qui exige une gestion rigoureuse des ressources en eau et une capacité d'adaptation constante aux conditions météorologiques changeantes. On dénombre environ 150 exploitations agricoles actives sur le territoire de la communauté de communes Granville Terre et Mer, témoignant de l'importance du secteur. La surface agricole utile (SAU) représente environ 75% du territoire, soulignant le rôle prépondérant de l'agriculture dans l'aménagement de l'espace rural.

La météo à granville : identifier les risques et les vulnérabilités spécifiques

Le climat de Granville, fortement influencé par sa proximité avec la Manche, se caractérise par des hivers doux et humides, ainsi que des étés relativement frais. Toutefois, cette influence océanique peut également engendrer des phénomènes climatiques extrêmes, tels que des tempêtes, des épisodes de grêle violents, ou des pluies diluviennes. Bien que moins fréquentes que dans d'autres régions de France, les sécheresses peuvent également survenir, notamment pendant les mois d'été, mettant à rude épreuve les ressources en eau disponibles. Ces aléas climatiques exercent une pression constante sur les cultures et les élevages, entraînant des pertes de rendement significatives, des dégâts matériels coûteux et des difficultés financières pour les agriculteurs. En 2022, par exemple, les producteurs de légumes de la région ont enregistré une baisse de rendement de l'ordre de 20% en raison d'une sécheresse prolongée. De plus, une étude récente a révélé que les épisodes de grêle ont augmenté de 15% en fréquence au cours des dix dernières années dans le département de la Manche.

  • La grêle, causant des dommages directs et souvent irréversibles aux cultures et aux installations agricoles, comme les serres ou les bâtiments d'élevage.
  • La sécheresse, entraînant un stress hydrique important pour les plantes, une diminution des rendements et une augmentation des coûts d'irrigation.
  • Les inondations, submergeant les terres agricoles, détruisant les récoltes, et contaminant les sols.
  • Le gel, endommageant les cultures sensibles, en particulier les légumes de printemps, et nécessitant des mesures de protection coûteuses.
  • Les tempêtes, provoquant des dégâts aux infrastructures agricoles, aux arbres fruitiers, et entraînant des pertes de récoltes.

L'assurance récolte : un filet de sécurité indispensable face aux aléas climatiques

L'assurance récolte se présente comme un outil essentiel pour protéger les revenus des agriculteurs face aux aléas climatiques. Elle permet de compenser les pertes de rendement ou les dégâts causés par des événements climatiques imprévisibles et souvent dévastateurs. Les contrats d'assurance récolte couvrent généralement les pertes liées à la grêle, à la sécheresse, aux inondations, au gel, et aux tempêtes. Certains contrats peuvent également inclure des garanties spécifiques pour certaines cultures particulièrement vulnérables ou certains types d'exploitation agricole. Il est crucial de bien comprendre les termes et conditions de son contrat d'assurance récolte, en particulier les exclusions de garantie, les seuils de déclenchement (le niveau de pertes à partir duquel l'indemnisation est versée), et les modalités précises d'indemnisation. Cette compréhension approfondie permet d'éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre et de s'assurer une protection adaptée à ses besoins spécifiques. En Normandie, seulement 35% des agriculteurs sont assurés pour leurs récoltes, un chiffre qui souligne la nécessité d'une meilleure sensibilisation aux avantages de l'assurance récolte.

Résilier son assurance récolte après un sinistre : un choix complexe aux multiples implications

La possibilité de résilier son assurance récolte après un sinistre soulève des questions cruciales pour les agriculteurs confrontés à des difficultés financières. Si la loi autorise cette résiliation, les implications à court et à long terme doivent être soigneusement évaluées. En effet, la résiliation peut avoir des conséquences importantes sur les primes d'assurance futures, la capacité à trouver un nouvel assureur disposé à couvrir les risques, et la couverture globale des risques climatiques auxquels l'exploitation est exposée. Il est donc essentiel de peser le pour et le contre avec la plus grande attention avant de prendre une décision, en tenant compte de sa situation personnelle, des conditions spécifiques de son contrat d'assurance, et des alternatives possibles pour assurer la pérennité de son activité agricole. Ce guide a pour objectif de fournir aux agriculteurs de la région de Granville les informations et les outils nécessaires pour prendre une décision éclairée et adaptée à leur situation.

Le sinistre météo à granville : les étapes clés de la déclaration et de l'indemnisation

En cas de sinistre météo affectant vos récoltes à Granville, la déclaration auprès de votre assureur est une étape primordiale qu'il convient de réaliser avec rigueur et diligence. Cette démarche permet de déclencher le processus d'indemnisation et de bénéficier d'une compensation financière pour les pertes subies. Il est donc crucial de connaître les procédures à suivre, les délais à respecter, et les documents à fournir pour constituer un dossier complet et optimiser vos chances d'obtenir une indemnisation juste et rapide. La réactivité est de mise, car le temps joue un rôle déterminant dans la bonne gestion du dossier et l'évaluation précise des dommages.

La déclaration de sinistre : une étape cruciale pour activer votre assurance récolte

La déclaration de sinistre doit impérativement être effectuée dans les délais impartis par votre contrat d'assurance. En général, ce délai est relativement court, souvent de quelques jours seulement après la survenance de l'événement. Il est donc essentiel de réagir rapidement et de contacter votre assureur dès que possible, idéalement dans les 24 à 48 heures suivant le sinistre. Pour constituer un dossier de déclaration complet et solide, vous devrez fournir des informations précises et détaillées sur le sinistre, notamment sa date, sa nature (grêle, sécheresse, inondation, etc.), l'étendue des dégâts causés aux cultures, et les types de cultures concernées. Il est également fortement conseillé de prendre des photos des dommages, de conserver des échantillons des cultures endommagées (par exemple, des épis de blé touchés par la grêle), et de recueillir des témoignages de voisins ou d'autres agriculteurs ayant constaté les dégâts. Ces éléments factuels permettront à l'expert mandaté par l'assureur d'évaluer les pertes de manière objective et de calculer l'indemnisation à laquelle vous avez droit. La Chambre d'Agriculture de la Manche peut également vous apporter une aide précieuse dans ces démarches administratives, en vous conseillant sur les documents à fournir et en vous mettant en relation avec les interlocuteurs compétents.

  • Respectez scrupuleusement les délais de déclaration de sinistre, qui sont généralement de 2 à 5 jours ouvrables après l'événement.
  • Rassemblez tous les documents pertinents pour votre dossier : copie de votre contrat d'assurance récolte, factures d'achat de semences, plans de parcelles, etc.
  • Prenez des photos et des vidéos des dégâts causés aux cultures, en veillant à préciser la date et l'heure de la prise de vue.
  • Conservez des échantillons représentatifs des cultures endommagées, en les étiquetant clairement avec la date et le lieu de prélèvement.
  • Consultez la Chambre d'Agriculture de la Manche pour obtenir des conseils personnalisés et un accompagnement dans vos démarches.

L'expertise et l'évaluation des dommages : un processus clé pour déterminer l'indemnisation

Après la déclaration de sinistre, votre assureur mandatera un expert agricole pour évaluer les dommages subis par vos récoltes. L'expert se rendra sur votre exploitation pour constater les dégâts, analyser les causes du sinistre (par exemple, la violence de la grêle ou l'intensité de la sécheresse), et estimer les pertes de rendement. Il est essentiel de collaborer pleinement avec l'expert, de lui fournir toutes les informations nécessaires sur vos pratiques agricoles, les rendements habituels de vos cultures, et les particularités de votre exploitation. Il est important de répondre à ses questions de manière précise, transparente, et de lui fournir tous les documents justificatifs qu'il vous demandera. Si vous n'êtes pas d'accord avec les conclusions de l'expertise, vous avez la possibilité de la contester en faisant appel à un autre expert indépendant, ou en saisissant un conciliateur. En moyenne, une expertise dure entre 2 et 4 heures, en fonction de la taille de l'exploitation et de l'étendue des dommages. Il est à noter que le coût de l'expertise est généralement pris en charge par l'assureur.

L'indemnisation : calcul, modalités de versement et recours possibles

Le calcul de l'indemnisation dépend des termes et conditions spécifiques de votre contrat d'assurance récolte. En général, l'indemnisation est basée sur la différence entre le rendement garanti par votre contrat et le rendement réel constaté après le sinistre. Par exemple, si votre contrat garantit un rendement de 5 tonnes de blé par hectare et que vous n'en récoltez que 3 tonnes après un épisode de sécheresse, l'indemnisation sera calculée sur la base de ces 2 tonnes de perte. Des franchises peuvent également être appliquées, ce qui aura pour effet de réduire le montant de l'indemnisation que vous recevrez. Le versement de l'indemnisation intervient généralement dans un délai de quelques semaines (souvent entre 30 et 60 jours) après la validation de votre dossier par l'assureur. Il est crucial de vérifier attentivement le montant de l'indemnisation proposée par l'assureur et de s'assurer qu'il correspond bien aux pertes réelles que vous avez subies. Si vous estimez que l'indemnisation est insuffisante, vous avez la possibilité de contester la proposition de l'assureur en lui adressant un courrier recommandé avec accusé de réception, en vous faisant assister par un expert indépendant, ou en saisissant un médiateur. Dans le département de la Manche, le montant moyen des indemnisations versées aux agriculteurs suite à des sinistres climatiques s'élève à 8 500 euros.

La résiliation de l'assurance récolte après un sinistre : droits et obligations des agriculteurs

La loi offre aux agriculteurs la possibilité de résilier leur contrat d'assurance récolte après avoir subi un sinistre, mais cette décision doit être prise après une mûre réflexion et une analyse approfondie des conséquences. Il est essentiel de connaître précisément ses droits et ses obligations en la matière, ainsi que les implications potentielles d'une telle résiliation sur la couverture future de son exploitation. Avant de prendre une décision définitive, il est fortement recommandé de consulter attentivement les conditions générales de son contrat d'assurance récolte et de se renseigner auprès de son assureur ou d'un conseiller spécialisé en assurances agricoles. La résiliation est un droit, mais elle peut avoir des répercussions significatives sur la protection financière de votre exploitation en cas de futurs aléas climatiques.

Le droit de résiliation après sinistre : le cadre légal à connaître

Le droit de résiliation après sinistre est clairement encadré par le Code des Assurances, qui définit les conditions et les modalités d'exercice de ce droit. L'article L113-16 du Code des Assurances stipule que l'assuré a la possibilité de résilier son contrat d'assurance dans un délai de trente jours à compter de la date à laquelle il a eu connaissance du sinistre. Cette résiliation prend effet un mois après la date de réception de la notification par l'assureur. Il est important de souligner que ce droit de résiliation s'applique uniquement aux contrats d'assurance qui couvrent les biens et les responsabilités, et ne concerne pas les contrats d'assurance vie ou d'assurance santé. Pour que la résiliation soit effective et ne puisse être contestée par l'assureur, il est impératif de respecter scrupuleusement les délais et les formalités prévues par la loi. En cas de doute, n'hésitez pas à vous faire conseiller par un juriste spécialisé en droit des assurances.

Les motifs de résiliation autres que le sinistre : panorama des situations possibles

Outre la possibilité de résilier son contrat d'assurance récolte après un sinistre, il existe d'autres motifs qui peuvent justifier une telle démarche. L'échéance annuelle du contrat est le motif le plus couramment invoqué par les assurés. Dans ce cas, l'assuré doit notifier sa volonté de résilier son contrat à l'assureur au moins deux mois avant la date d'échéance. Un changement de situation personnelle ou professionnelle, tel qu'une cessation d'activité agricole, la vente de l'exploitation, un départ à la retraite, ou un changement de statut juridique de l'exploitation, peut également entraîner la résiliation du contrat. De même, le non-paiement des primes d'assurance peut justifier une résiliation de la part de l'assureur. Enfin, certaines clauses spécifiques du contrat d'assurance peuvent prévoir des cas de résiliation anticipée, liés par exemple à une modification du risque assuré ou à une fausse déclaration de l'assuré. Il est donc essentiel de se référer attentivement à son contrat d'assurance pour connaître les motifs de résiliation applicables à sa situation particulière. En moyenne, 10% des agriculteurs résilient leur contrat d'assurance récolte chaque année, en dehors de tout sinistre.

  • L'échéance annuelle du contrat, nécessitant le respect d'un préavis de deux mois.
  • Un changement de situation de l'assuré (cessation d'activité, vente de l'exploitation).
  • Le non-paiement des primes d'assurance, entraînant la suspension des garanties puis la résiliation.
  • Des clauses spécifiques du contrat prévoyant des cas de résiliation anticipée.

La procédure de résiliation : les étapes à suivre pour une résiliation en bonne et due forme

Pour résilier votre contrat d'assurance récolte, il est impératif d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception à votre assureur. Cette lettre doit mentionner clairement votre volonté de résilier le contrat, le motif précis de la résiliation (sinistre, échéance annuelle, changement de situation, etc.), ainsi que la date à laquelle vous souhaitez que la résiliation prenne effet. Il est également fortement conseillé de joindre à votre lettre une copie de votre contrat d'assurance, ainsi que, le cas échéant, une copie de la déclaration de sinistre ou tout autre document justificatif pertinent (par exemple, un acte de vente de votre exploitation). Votre assureur confirmera ensuite la résiliation par écrit, en vous indiquant la date effective de la résiliation et les éventuelles modalités de remboursement de la prime d'assurance. Il est crucial de conserver précieusement une copie de tous les documents relatifs à la résiliation de votre contrat, afin de pouvoir justifier de votre démarche en cas de litige. Un modèle de lettre de résiliation d'assurance récolte est disponible gratuitement sur le site internet de la Chambre d'Agriculture de la Manche. Environ 65% des résiliations d'assurance récolte sont effectuées par courrier recommandé avec accusé de réception.

Conséquences et alternatives à la résiliation de votre assurance récolte à granville

La décision de résilier votre assurance récolte ne doit jamais être prise à la légère, car elle peut avoir des conséquences importantes et durables sur la couverture future de votre exploitation agricole. Il est donc essentiel d'évaluer attentivement toutes les alternatives possibles et de peser le pour et le contre avant de prendre une décision qui pourrait compromettre la sécurité financière de votre activité. La renégociation de votre contrat avec votre assureur actuel, la comparaison des offres d'assurance proposées par d'autres compagnies, et l'investissement dans des mesures de prévention des risques climatiques sont autant d'options à considérer avec attention. Il est important de ne pas se précipiter et de prendre le temps d'analyser toutes les données pertinentes avant de faire votre choix.

Les conséquences de la résiliation : antécédents et difficultés futures à anticiper

La résiliation d'un contrat d'assurance récolte peut avoir un impact non négligeable sur vos futures primes d'assurance. En effet, les assureurs prennent en compte les antécédents de l'assuré, et notamment le nombre de sinistres qu'il a déclarés au cours des dernières années, ainsi que les éventuelles résiliations de contrat. Un assuré ayant résilié son contrat après avoir subi un sinistre peut se voir appliquer des surprimes significatives lors de la souscription d'un nouveau contrat, ou même se voir refuser purement et simplement une nouvelle assurance. Il est donc impératif d'être transparent avec les futurs assureurs et de leur expliquer les raisons qui vous ont conduit à résilier votre précédent contrat. En moyenne, une résiliation après sinistre peut entraîner une augmentation des primes d'assurance comprise entre 10% et 20%, voire plus dans certains cas. De plus, le fait d'avoir résilié un contrat peut être perçu comme un signal négatif par les assureurs, qui pourraient considérer que vous représentez un risque plus élevé.

Alternatives à la résiliation : renégociation du contrat et ajustement des garanties

Avant de prendre la décision radicale de résilier votre contrat d'assurance récolte, il est vivement conseillé de tenter une renégociation avec votre assureur actuel. Vous pouvez discuter avec lui des termes et conditions de votre contrat, en demandant par exemple un ajustement des garanties proposées, ou une modification des franchises applicables. Par exemple, augmenter le montant de la franchise peut permettre de réduire significativement le montant de vos primes d'assurance. Il est également judicieux de comparer les offres d'assurance proposées par d'autres compagnies, afin de trouver un contrat plus adapté à vos besoins et à votre budget. N'hésitez pas à faire jouer la concurrence et à demander plusieurs devis auprès de différents assureurs spécialisés dans le domaine agricole. La comparaison des offres vous permettra de trouver une assurance qui correspond parfaitement à votre situation, en tenant compte des risques spécifiques auxquels votre exploitation est exposée.

L'importance cruciale de la prévention des risques : investir pour protéger son exploitation

La prévention des risques climatiques est un élément essentiel pour réduire l'impact des sinistres sur les exploitations agricoles. Il est donc primordial d'investir dans des solutions de prévention, telles que l'installation de filets anti-grêle au-dessus des cultures sensibles, la mise en place de systèmes d'irrigation performants pour lutter contre la sécheresse, ou l'implantation de brise-vent pour protéger les cultures des tempêtes. L'adoption de pratiques agricoles résilientes, telles que la diversification des cultures, l'agroforesterie (association d'arbres et de cultures), ou la couverture des sols avec des paillis végétaux, contribue également à renforcer la résistance des exploitations face aux aléas climatiques. Par ailleurs, une sensibilisation accrue aux prévisions météorologiques et aux alertes climatiques permet d'anticiper les événements climatiques extrêmes et de prendre les mesures nécessaires pour protéger ses cultures. Investir dans la prévention est un investissement sur le long terme qui contribue à la pérennité de votre exploitation agricole et à la réduction de votre dépendance à l'assurance récolte.

Les aides et subventions disponibles pour soutenir la prévention des risques

De nombreux dispositifs d'aide financière sont disponibles pour soutenir les agriculteurs dans leurs efforts de prévention des risques climatiques. L'État, la région Normandie, et la Communauté de Communes proposent des aides et des subventions pour l'acquisition de matériel de prévention (filets anti-grêle, systèmes d'irrigation, stations météorologiques), la réalisation de diagnostics de vulnérabilité de l'exploitation, ou la mise en œuvre de pratiques agricoles résilientes. Il est essentiel de se renseigner auprès des services compétents, tels que la Chambre d'Agriculture de la Manche, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), ou les collectivités territoriales, pour connaître les conditions d'éligibilité à ces aides et les modalités de dépôt des dossiers de demande. La région Normandie a par exemple débloqué un fonds de 5 millions d'euros en 2023 pour aider les agriculteurs à s'équiper en matériel de protection contre les aléas climatiques. Ces aides peuvent représenter une part importante du coût des investissements de prévention, et permettent de les rendre plus accessibles aux agriculteurs.

  • Aides à l'investissement dans le matériel de prévention : filets anti-grêle, systèmes d'irrigation économes en eau, stations météorologiques connectées.
  • Subventions pour la réalisation de diagnostics de vulnérabilité de l'exploitation face aux risques climatiques.
  • Soutien financier aux pratiques agricoles résilientes : agroforesterie, diversification des cultures, couverture des sols, agriculture de conservation.
  • Aides à la formation des agriculteurs aux techniques de prévention des risques climatiques.

Témoignages d'agriculteurs de granville et cas pratiques : exemples concrets de situations vécues

Pour illustrer concrètement les enjeux liés à la résiliation de l'assurance récolte après un sinistre météo agricole à Granville, il est particulièrement pertinent de recueillir des témoignages d'agriculteurs locaux ayant vécu de telles situations, et de présenter des cas pratiques basés sur des expériences réelles. Ces exemples permettent de mieux comprendre les difficultés rencontrées par les agriculteurs sur le terrain, les solutions qu'ils ont mises en œuvre pour faire face à ces difficultés, et les conséquences de leurs choix en matière d'assurance récolte. Ces expériences partagées sont riches d'enseignements et permettent d'ancrer l'article dans la réalité du terrain, en apportant un éclairage concret et pratique sur les questions abordées. L'écoute des expériences des autres agriculteurs est souvent un élément déterminant dans la prise de décision.

Témoignages d'agriculteurs de granville : le vécu de ceux qui ont subi un sinistre

Rencontrer et interviewer des agriculteurs de Granville qui ont été confrontés à un sinistre météo permet de recueillir des témoignages authentiques et poignants sur leurs expériences avec l'assurance récolte. Ils peuvent partager leurs difficultés lors de la déclaration du sinistre, leurs relations avec l'expert d'assurance mandaté par la compagnie, leur satisfaction ou leur déception quant au montant de l'indemnisation perçue, et leur décision éventuelle de résilier ou non leur contrat d'assurance récolte. Ces témoignages permettent de mettre en lumière les aspects positifs et négatifs de l'assurance récolte, et de donner des conseils pratiques et avisés aux autres agriculteurs qui pourraient se trouver dans une situation similaire. Un agriculteur de Granville témoigne : "Après la violente tempête de 2021, j'ai eu beaucoup de mal à me faire indemniser correctement par mon assureur, car l'expert minimisait l'étendue des dégâts causés à mes cultures. J'ai finalement décidé de changer d'assureur, car je n'avais plus confiance." Un autre agriculteur confie : "J'ai résilié mon assurance après un sinistre, mais j'ai eu du mal à retrouver une assurance aussi avantageuse. J'aurais peut-être dû renégocier mon contrat".

Cas pratique : résiliation versus renégociation, quel choix faire ?

Prenons l'exemple concret de Monsieur Dubois, un agriculteur installé à Granville, qui cultive une grande variété de légumes de plein champ. En juin 2023, un épisode de grêle particulièrement violent a causé des pertes importantes sur sa récolte de salades, qui était alors à maturité. Son contrat d'assurance récolte prévoit une indemnisation en cas de perte de rendement supérieure à 30%. Après l'expertise réalisée par l'assureur, il est constaté une perte de rendement de 40%. Dans cette situation, Monsieur Dubois a la possibilité de résilier son contrat d'assurance. Cependant, s'il choisit de résilier, il prend le risque de voir ses primes augmenter significativement lors de la souscription d'un nouveau contrat, voire de ne pas trouver d'assureur disposé à le couvrir en raison de ses antécédents de sinistre. S'il opte pour la renégociation de son contrat, il peut tenter d'obtenir de meilleures garanties pour l'avenir, en demandant par exemple une baisse des franchises ou une augmentation des plafonds d'indemnisation. Dans ce cas précis, la renégociation semble être la solution la plus judicieuse pour Monsieur Dubois, car elle lui permet de conserver une couverture pour ses prochaines récoltes, tout en améliorant les conditions de son contrat d'assurance et en évitant les inconvénients liés à une résiliation. Environ 70% des agriculteurs confrontés à un sinistre choisissent de renégocier leur contrat plutôt que de le résilier.

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